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Mes bâtons oubliés au pays breton
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Voici la mésaventure qui m'est arrivé dernièrement : je suis partie quelques jours "au pays" et bien entendu mes bâtons faisaient partie du voyage. Inutile de vous dire que je me suis épanouie en marchant parmi la lande en fleur, le nez au vent, le pas conquérant, les bâtons en action. Puis vint le retour en région parisienne, et là ... patatras ! tout en roulant sur la voie rapide entre Rennes et le péage de la Gravelle, mon sang ne fit qu'un tour : mille milliards de mille sabords : mes bâtons sont restés chez ma mère, bien à l'abri dans un porte-parapluie... Ah, les traîtres, ils ont pris la nationalité armoricaine à l'insu de mon plein gré. Mais que vais-je devenir ??? O rage, O désespoir, je ne peux pas faire demi-tour, je suis déjà trop loin.... Quelle tête de linotte, je me serais donné des claques, mais j'ai préféré garder les mains sur le volant. A peine arrivée à la maison, je saute sur l'ordinateur pour en commander une nouvelle paire. Les vents me sont contraires, décidément : pas moyen de passer commande, ça bugue et rebugue... Chuis maudite ou quoi ? Le lendemain il faut me résoudre à prendre une décision.... j'ai filé à Paris, au Vieux Campeur, et j'ai adopté une pôvre ch'tite paire de malheureux bâtons anémiques car j'ai eu pitié de leur situation : au sous-sol d'un magasin en plein Paris, dans l'air vicié et pollué de la capitale. En fait, c'était une bonne action d'adopter ces pauvres petits : depuis qu'ils sont en action dans la forêt Seine-et-marnaise ils ont bien meilleure mine...
Dimanche dernier j'ai repris le rythme, en compagnie de mon mari, pour faire une petite marche de 8,3 kms (mon époux mesure la distance en utilisant la carte IGN,une fois de retour au logis). Mon petit podomètre est bien imprécis question distance, par contre il indique le nombre de pas et de calories brûlées. C'est un moyen d'estimer, sortie après sortie, la progression et l'endurance. Je commence à ressentir les bienfaits au niveau des articulations -genoux moins grinçants- et les courbatures deviennent plus discrètes.
Quel plaisir de constater que jour après jour, de diverses régions, de nouveaux marcheurs et marcheuses viennent agrandir la troupe ! Merci à toi Marie-Claire de nous avoir communiqué le lien de ton blog : c'est une pure merveille pour les yeux et l'esprit. Je suis une "fan" de vaches de toutes races, particulièrement celles de l'Aubrac et de Salers, et aussi desTarines alpines.
Bonne journée à tous, bonnes marches sur les chemins du Nord au Midi !