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Quel rapport entre l'Euro-Foot et le Nordic Walking ?
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Quel rapport entre l’Euro-Foot 08 et le Nordic Walking ?
Comment, vous ne
comprenez rien ? Je parle donc chinois ?
Ok… je m’incline et je vous
raconte ma sortie d’hier !
Toute la ville vibre aux couleurs des drapeaux multicolores sur les
façades d’immeubles et au rythme des concertos de klaxons du Portugal ! Eh
oui, au jour où je rédige ces lignes, il faut bien l’admettre, les portugais
sont les plus festifs dans nos rues genevoises.
Je suis donc partie hier soir, après ma journée de travail et mon rôle de maman (qui mijote de bons petits plats à sa famille, au secours les calories) direction un Nordic Walking très très citadin. Partie de la maison durant le match Portugal-Tchéquie, je me suis dirigée sur le Pont Butin. Une fois de l’autre côté du Rhône, j’ai poursuivi sur le trottoir d’une route à grand trafic direction le Grand-Lancy, puis le Bachet-de-Pesay et enfin le célèbre Stade de Genève à La Praille.
Bonjour les gaz
d’échappements. C’est à peine si j’entendais ma musique, dans mon i-pod, tant
les Portugais klaxonnaient sur mon passage ! Meuh non… je ne rivalisais pas
avec l’équipe du Portugal !!! N’empêche que je me suis surprise à marcher
avec le sourire tellement leur joie de vivre était communicative et déchaînée !
Soudain… devant moi… une horde de supporteurs portugais, retenus par quelques agents de police, gendarmes et même des CRS français venus spécialement en renfort pour l’organisation sécuritaire de l’Euro-Foot. Tiens tiens tiens, il semblerait qu’il se passe quelque chose ici !!! Non, j’y crois pas ! Je tombe pile poil sur le passage du car des joueurs Tchèques, sous escorte policière, à la sortie du stade. L’acclamation de la foule est chaleureuse, quel beau spectacle et puis… la fureur portugaise monte le ton, ce sont de véritables cris de joie qui saluent le passage du car des joueurs de l’équipe du Portugal. Est-ce que je les ai vu ? Disons que j’ai vu leurs bras gesticuler devant la foule mais comme je ne suis pas une passionnée de football, j’aurai pu regarder un car de touristes avec le même effet !!! Ce ne sont pas tant ces stars du ballon qui me fascinent mais plutôt cette belle folie multicolore qui enflamme nos rues.
Je pousse ma sortie direction Carouge. Les rues sont désertes, tout le monde est devant la télévision et pour cause, la Suisse affronte la Turquie. Etrange dialogue entre ces rues vides de circulation et mes bâtons. Un peu comme si Genève m’invitait pour un clin d’œil ! Qui prétend que Genève est synonyme de trop de circulation, d’embouteillages et de pollution ? J’ai le temps d’admirer les balcons fleuris de drapeaux, d’échanger un sourire avec les rares piétons et j’éteins même ma musique pour m’imprégner de cette ville partiellement devenue silencieuse. Parfois, je croise un bar, un café, une terrasse. A l’intérieur, tous portent la tenue rouge ! Tous ont les yeux rivés sur le petit écran. Je passe discrètement dans le décor comme une ombre furtive.
Marcher sur l’asphalte me convient bien. Le sol est régulier. Mes pas se suivent sans que je réfléchisse, c’est l’idéal pour laisser mes pensées s’envoler. Une fois de plus, je dépose mon trop plein de stress, j’évacue les pressions de la journées, en un mot : Je me fais du bien ! Si vous n’avez jamais tenté l’aventure de la marche nordique (ou de la randonnées en montagne) filez vite essayer, vous relirez ces lignes en comprenant combien la thérapie de la marche est bénéfique pour la détente de l'esprit.
Au point où
j’en suis, pourquoi ne pas pousser ma curiosité jusqu’à la Fan Zone de l’Euro Foot,
sur la Plaine
Bonjour le bain de foule !!! Je suis soudainement plongée en plein tourbillon ! D’un côté les supporteurs portugais qui fêtent leur victoire (3-1) dans la rue et sur les terrasses de cafés, de l'autre les supporteurs tchèques qui comptent bien s’amuser et profiter de leur séjour à Genève sans oublier les innombrables maillots rouges des fans suisses qui ne perdent pas une miette de leur match contre les turcs.
J’essaie de
me frayer un chemin entre tout ce monde et, j’en arrive au constat que je
slalome plus que je ne marche ! Qu’importe, je ne recherche vraiment pas
la performance, c’est un entrainement qui a le mérite d'être unique et magique.
Une fois
sortie de l’enceinte de la fête, je retrouve mes rues calmes et désertent qui
me ramènent chez moi. Je quitte gentiment la ville en remontant la rue de Lyon,
puis la route de Meyrin et enfin, au bout de 13 km
Voilà 2 heures que je marche, 2 heures d’évasion, 2 heures de sport que j’ajoute à mes entraînements. Etrange marche citadine, peut-être pas la plus convaincante mais j’en garderai un délicieux souvenir, dommage que le résultat de la Suisse ne fasse pas partie...!