Et s'il n'en fallait qu'un... 40 ans après, jour pour jour, né d'une utopie, rattrapé par le "merchandising" et cette saleté de société de consommation dans laquelle nous nous baignons tous (et nous esbaudissons), il existe encore un mythe, un évènement qui continue à perdurer et à hanter les esprits: "Woodstock", qui, bien au-delà d'une commémoration soigneusement orchestrée (livres, T. shirts, CDs, DVDs,...), pose toujours des questions bien contemporaines concernant le sens de la communauté et celui du partage.
Avec un clin d'oeil: "I want to believe!".
Nobles âmes et compagnons de voyage, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Vendredi 21 août 2009
Je me suis fait un petit plaisir en m'offrant le coffret "Woodstock" comprenant 4 DVD, le film en deux parties (4 heures) et deux autres DVD offrant tout un tas de documentaires et de points de vue sur cet évènement. A l'heure de l'informatique et de la facilité qu'offrent les outils modernes pour traiter le son et l'image, on n'imagine pas les prouesses techniques réalisées durant et après ce long week-end de délire pour réaliser un des enregistrements corrects. Subsiste de la part des acteurs, musiciens, techniciens, une nostalgie certaine qui passe au-dessus de protocoles commerciaux, ce qui, quelque part, est plutôt rassurant.Tous ont participé à un évènement, à une folie, uniques, qu'ils n'imaginaient pas au départ, qui ont transcendé les âmes et les corps.
Pour revenir à l'objet, il existe "la" version US encore plus luxueuse, pour collectionneurs et (très) nostalgiques convaincus.
L'image est bonne, le son reste moyen. L'atmosphère générale suffit amplement pour apprécier les quelques sept heures au total.
Un ajout spécialement pour Franck, avec deux clins d'oeil.
Là, je t'imagine, la larme à l'oeil, confronté à ce choix cornélien: la paire de bâtons ou la moto (et ce qu'elle représente)?
Cruel dilemme!