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http://www.marche-nordique.net/index.php?option=com_myblog&show=les-pads-terminator.html&Itemid=129

Désormais, nous allons traiter de la seconde mouture de ces pads, les « Terminator II » !

La première version présentait quelques inconvénients : outre l’aspect esthétique discutable, il y eut la perte de quelques vis, toujours d’ailleurs, du côté intérieur droit, et ce, même en intervertissant les pads. Pas loin d’une dizaine de vis,… quand on aime, on ne compte pas, mais quand même…

L’accroche n’était aussi satisfaisante que souhaitée, sur le bitume, ou les allées empierrées, « ça » dérapait encore pas mal.

Je n’ai rien inventé à proprement parler, je n’ai fait que recueillir des données, des remarques, des informations,… et quelques matériels, l’astuce consistait à effectuer une synthèse de ce qui existait et de tenter de créer un embout original, non présent sur le marché, pouvant s’adapter à pratiquement tous les types de terrains, et pouvant convenir, bien sûr, aux différents utilisateurs, quel que soit leur niveau de pratique, tranquille ou plutôt « musclé ».

L’idée de départ, la motivation donc, est partie d’une constatation simple : la photo suivante permet de comprendre le dilemme. Les pointes de la paire de bâtons sont plutôt usées, que faire ? Quelle en est la cause ?

Option n°1 : Franck, créateur et animateur du site, est un affreux capitaliste, négrier, esclavagiste, etc,…. qui n’est motivé que par un seul objectif: « faire des sous »… et duper son monde !.... Il est donc « le » responsable !

Bien entendu, je plaisante.

Option n°2 : on se pose, on réfléchit, on examine et on cherche.

Je préfère cette option, d’ailleurs je n’ai jamais envisagé le cas précédent.

Les terrains sur lesquels j’évolue sont, dans leur grande majorité, bourrés de cailloux (chemins et sentiers), je réside dans une région où le calcaire et les silex dominent, les chemins et sentiers sont avant tout des voies de communication séculaires permettant le passage des hommes, des bêtes et des engins agricoles, les randonneurs, les marcheurs peuvent circuler sans soucis sur le territoire des communes (environ 500 km de chemins sur trois communes, très étendues), mais il n’existe pas de chemins qui furent spécialement créés à cette intention.

Ces pads ont été testés au cours de plusieurs sorties, dont l’avant-dernière permit d’emprunter plusieurs types de chemins, il avait de plus, copieusement plu au cours de la nuit. Au menu : vent, boue, pierres, gravier, ornières, racines, tapis de feuilles mortes, grave, environ 400 m de chemin copieusement « labouré » par des engins forestiers, de 20 à 30 cm de boue qu’il a bien fallu traverser (pas de possibilités de passages ni à droite, ni à gauche, un demi-tour n’était pas souhaitable non plus, la sortie aurait été trop longue, j’oubliais quelques portions bien défoncées par des sangliers, et le retour de la pluie pour boucler le périple.

14,6 km en deux heures intenses.

La dernière sortie, d’une heure et demie, s’est déroulée alors que la température était négative (-2°), et le terrain durci par le gel. Que se passe t’il, à votre avis, dans ces conditions ?

Si vous utilisez les pointes, vous allez les raboter sur les cailloux bien présents, et les embouts en caoutchouc ont tendance à jouer au ping-pong, ils rebondissent.

Avec les pads modifiés, vous cumulez les avantages et non les inconvénients.

Par rapport aux pointes, ces pads « Terminator II » permettent de retrouver le planté/piqué de bâton, et d’utiliser efficacement la fameuse poussée procurée par un appui stable, quel que soit le type de terrain.

La surface d’appui n’est pas négligeable, vous limitez l’enfoncement sur terrain meuble (sable, boue,…).

Passons, si vous le voulez bien, et si vous suivez toujours, aux détails pratiques.

Tout d’abord, se procurer et réunir le matériel.

Vous remarquerez que ces pads sont d’aspect sphérique, et ressemblent à des champignons.

Je les utilise (sans modifications) depuis 3 mois et demi, sur tous types de terrains, l’accroche est très bonne, la conception est ingénieuse puisque, une fois la face avant usée, il suffit de faire pivoter d’un demi-tour le pad pour disposer d’une autre surface d’appui quasi-neuve.

Les clous spéciaux, avec un insert en tungstène, cette idée vient d’une cavalière émérite, Nadine que nous pouvons remercier pour cette idée.

Les pads Decathlon/Quechua modifiés.

Je dispose de trois jeux :

- l’un, non modifié, pour le bitume

- un autre comportant trois clous, d’usage mixte, pour les passages sur bitume ou sur des chemins empierrés, il suffit de faire pivoter d’un demi-tour le pad

- un troisième, uniquement pour le tout-terrain, avec cinq clous par pad

Coût :

Les clous s’achètent à l’unité, 0,60 euro le clou

La paire de pads Quechua « Nordic Hiking » revient à 4,90 euros

Soit un prix de revient, en utilisant 3 clous par pads, de 8,50 euros

ou 10,90 euros avec un montage de cinq clous.

La modification du pad est relativement aisée, il faut utiliser préalablement un foret de 2 mm, pour bien centrer le trou, puis agrandir avec un foret de 4 mmm et terminer avec un avant-trou de 8 mm pour bien pouvoir insérer la tête du clou

J’utilise un montage en force pour insérer chaque clou en employant les grands moyens : un étau.

On peut aussi utiliser une paire de tenailles après avoir introduit le clou dans l'orifice percé, pui le tirer au maximum afin que la tête affleure au ras du pad, il ne reste plus qu'à sectionner la partie qui dépasse du pad (le corps du clou coupé au ras du pad).

Bilan: une accroche optimisée sur tous les types de terrains, en rajoutant la neige et les plaques de glace, un côté certes char d'assaut (n'est-ce pas Niko?), mais un char d'assaut... est réputé pour passer justement partout et franchir allègrement les obstacles.

Bon montage et bonnes marches!

Pas facile de réaliser des photos pour préciser les détails du montage, il me manque l'appareil qui conviendrait...