par contre sur ce blog d'une suissesse passionnée -il y a dans ces conseils des trucs qui me parlent mal
29 août 2008
La fameuse technique du bras !
Si aujourd'hui j'offre un bisou de remerciement,
il est sans hésitation pour Randall
Cher Randall, ton commentaire concernant la fameuse technique du bras est tellement riche en explications que je ne veux pas prendre le risque qu'elle passe inaperçue ! Je vais en faire ma lecture quotidienne jusqu'à ce que mon cerveau s'imprime ce mode d'emploi ! Comme tu le dis, ce mouvement est loin d'être inné, il demande une certaine concentration et surtout une toute autre approche de la marche rapide.
L'allongement du pas, je connaissais... cela aide beaucoup ! Comme tu le dis, cela permet surtout au bras d'avoir le temps nécessaire pour aller de l'avant à l'extrême arrière. Pour la main qui serre le bâton sur l'avant et qui relâche en arrière, je maîtrise !!! OUF une bonne chose ! Ce qui est très très intéressant dans ce lâcher du bâton, c'est qu'il permet une bonne circulation sanguine et évite les doigts qui enflent comme c'est le cas d'un Walking (marche sans bâtons).
Pour vous les lecteurs et lectrices de ce blog, voici le commentaire de Randall, qui je le pense vous intéressera autant que moi :
Tout l'intérêt de la marche nordique est là
Tout l'intérêt de la marche nordique est dans le poussé du bras. Mais dieu que faire correctement ce geste n'est pas naturel. Le plus sûr pour se rendre compte qu'on ne pousse pas est de se faire filmer : quelques pas suffisent...
Il y a plusieurs difficultés à surmonter :
1°) La première est de marcher trop vite, avec une fréquence trop élevée de pas. Le bras n'a tout simplement pas le temps de se déployer. La solution est de ralentir le pas et d'agrandir la foulée : cela libère du temps.
2°) Libérer le coude
Pour libérer le coude, il convient de relever la main au passage de la hanche. Le bâton ne doit pas s'incliner vers le sol à ce moment, mais garder toujours une inclinaison d'environ 55°. On a alors le sentiment d'un rétropédalage, comme un mouvement de locomotive à vapeur à l'envers. Cela se sent bien.
Au moment où la main passe la hanche, il y a avantage (au début du moins) à relever le coude, comme si l'on voulait donner un coup de coude au menton vers l'arrière. Le bras doit être très plié alors, avant d'engager la poussée. Un fois ce geste acquis, on peut commencer à s'appuyer sur le bras au moment du passage de hanche, mais en général on fait cela trop tôt dans l'apprentissage et cela bloque le geste correct.
3°) Une erreur classique est de tenir la poignée du bâton sans ouvrir la main. Le bras est bloqué à la hanche alors.
Donc libérer :
le temps,
le coude,
la main.
Personnellement je suis loin d'avoir maîtrisé tout ça, c'est vraiment long à venir. Marcher sur bitume (mouillé) avec les patins en caoutchouc oblige à mieux s'appliquer. Je le recommande. Les sensations ne sont pas les mêmes : le buste s'ouvre, la tête s'allège, etc. Sympa !